Les derniers jours ont montré le chemin restant pour atteindre un consensus dans l’ADP. Pourtant une notion fait l’unanimité : la transparence, même si de nombreuses Parties l’ont signalé dans leur intervention.
Plusieurs pays ont insisté sur les vertus de la transparence. Et elle serait la solution magique pour mener à un nouvel accord pour limiter le réchauffement climatique à 2°C. Mais même si ECO reconnaît ses valeurs, il ne s’agit que d’une façon d’apporter de la substance aux engagements et à l’action.
Lors de l’examen ex ante, la transparence doit permettre de voir l’adéquation avec les engagements et ambitions. Au stade de la mise en œuvre, elle doit servir de base à MRV et atteindre la réalisation complète des engagements.
Pour aider les parties dans ce travail, ECO a formulé quelques suggestions.
Si les parties donnent un rôle aussi important à la transparence (par opposition à des outils plus concrets) , elles doivent partir d’informations objective et crédibles. Les observateurs pourraient fournir des informations supplémentaires, du fait de leur expérience du terrain. Cela permettra de comprendre le sens des engagements pris par les Parties, et de créer de la confiance si les Parties jouent vraiment le jeu.
De plus, le projet de décision prévoit l’organisation d’ateliers, en juin prochain, pour « favoriser la clarté, la transparence et la compréhension de l’effet global des contributions nationales (iNDCs) ».Encore une fois, la participation des observateurs sera un gage de succès.
La société civile, y compris les instituts de recherche et les ONG sont une source d’informations et se tient prête à s’engager pleinement à cet engagement de transparence. ECO fait confiance aux Parties sur le fait qu’elles ne les empêcheront pas de contribuer à ce pro