« Maman, raconte moi encore l’histoire de quand les avions et les bateaux ont sauvé la planète. »
« D’accord sauf que cette fois, je vais aussi te raconter comment cela c’est passé politiquement. Au début du siècle, une majorité de gens n’étaient pas surs que nous arrivions à faire face aux changements climatiques tout en vivant une vie heureuse et prospère. Les diplomates de tous les pays se sont rencontrés de nombreuses fois pour demander aux autres de faire plus. Comme quand maman et papa se disputent sur qui doit faire la vaisselle. Ces diplomates étaient très forts pour se disputer. Ils pouvaient y passer des semaines et se disputer sur tout et n’importe quoi.
Et ils étaient très forts pour trouver des arguments sur les bateaux et les avions. Ils se sont même disputer pour savoir s’ils devaient se disputer à ce sujet ! Les diplomates n’étaient pas surs de comment se mettre d’accord car les bateaux et les avions polluent partout et entre les pays, ils pouvaient donc dire que c’était pas de leur ressort. Et les propriétaires des bateaux et des avions disaient aussi qu’ils ne pouvaient rien faire.
Le pire, c’est quand ils se sont disputés parce qu’un groupe de diplomates a décidé de lutter contre la pollution des avions dans leurs pays – ils se sont disputé plus que jamais et les propriétaires des avions s’en sont mêlés aussi. Certains pays riches hurlaient parce que les propriétaires de leurs avions hurlaient, d’autres pays pauvres hurlaient parce que ca n’était pas juste de traiter tous les pays et tous les avions de la même façon.
Heureusement, un jour sans raison, ils ont arrêté… On ne sait pas trop pourquoi, peut-être se sont-ils fatigués ou alors, peut-être qu’à ce moment, le typhon le plus puissant du monde frappait un pays parmi eux et qu’ils ont soudain pris conscience que s’ils continuaient à polluer autant, des typhons violents et mortels les frapperaient tous. Peu importe la raison, ils ont décidé que les avions et les bateaux devaient eux aussi contribuer à sauver la planète. Ils ont imposé des limites de pollution à ces secteurs et leurs ont fait payer la pollution. Ils ont utilisé une partie de l’argent pour aider les avions et les bateaux à moins polluer, mais aussi pour aider les pays les plus pauvres à faire face aux impacts, comme le typhon par exemple.
Le monde était reconnaissant aux diplomates qui ont permis d’arrêter cette dispute et agir. Surtout, qu’ensuite les autres diplomates ont pris exemple sur eux pour agir sur tout un tas de pollution ailleurs.
Et c’est pour cela, mon chéri, qu’aujourd’hui, je peux être l’heureux capitaine d’un bateau zéro pollution, si efficace qu’il peut même fonctionner uniquement grâce au vent quand il est fort. »