Les points de basculement dangereux montrent la nécessité de respecter l’objectif d’un réchauffement de 1,5°C

L’ECO souhaite rappeler aux délégués le deuxième examen périodique de la convention sur le climat, prévu pour 2021-2022 et finalisé il y a un an lors de la COP 27, dans le but d’alimenter les négociations sur le TPS. L’examen a permis d’identifier dix messages clés, tels que

  • Avec un réchauffement de 1,1°C, le monde connaît déjà un changement climatique extrême.
  • Les impacts et les risques climatiques, y compris le risque d’impacts irréversibles, augmentent avec chaque augmentation du réchauffement.
  • Il est encore possible d’atteindre l’objectif global à long terme en réduisant immédiatement et durablement les émissions.
  • La fenêtre d’opportunité pour parvenir à un développement résilient au climat se referme rapidement.
  • Le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre l’objectif global à long terme.
  • L’équité est essentielle pour atteindre l’objectif global à long terme.

L’OCE reconnaît que le rythme du réchauffement climatique est conforme aux prévisions, voire pire. Le réchauffement de la planète se produit plus rapidement et plus radicalement que prévu, tandis que les projections des incidences climatiques futures dans les décennies à venir pourraient dépasser les projections à court, moyen et long terme, même dans le cadre de scénarios à faibles émissions.

Cela nous rapproche des points de basculement qui pourraient déclencher une instabilité totale et l’extinction d’écosystèmes entiers, l’irréversibilité des phénomènes météorologiques et autres et la résilience des communautés humaines, avant même de dépasser 1,5 °C. Voir également le nouveau rapport de Lenton et al sur les points de basculement mondiaux pour la COP 28, auquel plus de 200 scientifiques ont contribué. Leur message principal est le suivant : Les points de basculement néfastes dans le monde naturel représentent certaines des menaces les plus graves auxquelles l’humanité est confrontée. Leur déclenchement endommagera gravement les systèmes de survie de notre planète et menacera la stabilité de nos sociétés.


Pour l’ECO, la décision relative au TPS devrait en tout état de cause refléter le fait que limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C n’est pas sûr.