Vous avez peut-être entendu que le climat s’emballe un peu, là-bas, en Australie.
Après avoir essuyé les pires incendies que le pays ait jamais connu en octobre (soit en plein printemps !), cette année a vu les records de température dépassés mois après mois. Après ce jour de janvier le plus chaud dans toute l’histoire de l’Australie, le bureau de météorologie a même du créer une nouvelle couleur pour identifier des niveaux de température plus élevés. Et, sans surprise, la chaleur semble être montée à la tête des hommes politiques.
Alors que que la majorité des Australiens souhaite une action contre le changement climatique (selon les sondages dans le cadre des récentes élections), le nouveau gouvernement a viré l’Autorité sur le Changement Climatique, qui apportait un conseil scientifique neutre sur la politique climat, et il est en train de supprimer la taxe carbone de l’Australie, les limites à la pollution et l’engagement de réduction des émissions de GES de 80% d’ici 2050.
Pardon ? Plus de 40 pays, états et provinces dans le monde sont en train de fixer un prix du carbone et le gouvernement australien recule, pour remplacer la taxe carbone par un dispositif inefficient, financé par l’Etat et qui – en plus ! – paie les pollueurs pour qu’ils polluent.
Malheureusement, il y a pire. Que dire de la possibilité pour l’Australie d’atteindre le milieu ou le haut de la fourchette de réduction de -5 à -20% d’émissions en 2020 ? Partie. Les autres pays devraient tirer la sonnette d’alarme et s’interroger sur la volonté de l’Australie de contribuer à sa part dans la lutte contre le changement climatique.
ECO exhorte le nouveau gouvernement australien à prendre au sérieux la lutte contre le changement climatique. L’Australie, comme la planète, ne peuvent se permettre de reculer.