Le texte de décision de l’ADP représente un enjeu majeur pour le futur régime climatique. Pour autant, ECO a pour l’instant l’impression que cette partie est cachée dans l’Annexe « Côté Sombre » du texte de décision.
Sans la définition d’éléments communs pour les iNDCs (les contributions nationales) dans l’Annexe de Décision de l’ADP, tout et n’importe quoi pourra, et sera probablement, soumis en début d’année prochaine en tant que contribution à la lutte globale contre les changements climatiques. Recycler un emballage de chewing-gum, ou retenir un pet peut-être ?
Lima a besoin de s’accorder sur des informations communes et complémentaires pour que les iNDCs de chaque Parties puissent être facilement examinées et pour que nous puissions tous comprendre ce qui a été mis sur la table : un réel engagement ou de simples astuces comptables pour masquer l’honteuse inaction.
Ce manque de transparence contribuerait uniquement à réduire d’autant plus la confiance accordée au processus et à initier un terrible précédent pour l’intégrité même de l’accord de Paris.
Hier, lors de la session ADP sur l’atténuation, les Etats-Unis, l’UE, la Suisse et le Japon ont émis ce qui sonnait comme des bruits de soutien à cette question, en promouvant la clarification des éléments. Le Venezuela et l’UE ont également appelés pour des règles de comptabilité. ECO remarque que même s’il s’agissait d’une négociation dédiée à l’atténuation, de l’information complémentaire sur l’adaptation, la finance, le transfert de technologie et le renforcement de capacité est également nécessaire.
Sans transparence, le futur à l’air en effet très sombre.