Japon, la politique de la terre brûlée

Selon les bruits qui courent, le Japon, troisième économie mondiale, s’apprêterait à annoncer un nouvel objectif pour 2020 ici à Varsovie. Ce serait sa contribution aux efforts de réduction du fossé gigatonne… normalement.

Mais ECO reste perplexe devant les chiffrent repris par les médias. Au premier abord, on s’est demandé si le Japon avait mis la virgule au mauvais endroit. Mais il semble que l’objectif aura bel et bien un chiffre de moins que ce qu’il devrait.

En réalité, si c’est ce chiffre qui est retenu, le Japon augmenterait ses émissions par rapport au niveau de 1990. Cela ne peut pas être vrai ! ECO ne peut y croire et attend du Japon qu’il présente un objectif à la hauteur de son programme « Cool Earth 50 » que le Premier ministre actuel a lancé pour réduire de 50% les émissions de CO2 d’ici 2050.

La catastrophe de Fukushima a confirmé que le nucléaire n’était et n’est pas la solution au changement climatique. C’est bien d’entendre que le gouvernement exclue le nucléaire de cet objectif, ce qui ne justifie pas pour autant un objectif aussi faible. ECO espère que deux ans et demi après le séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon, ce dernier saura enfin passer aux 100% renouvelables et jouera un rôle moteur pour relever le niveau d’ambition climatique.