Garder les boules en l’air : Jongler avec l’AGG

Les gens qui dirigent des cirques disent à ECO que ce n’est qu’après le spectacle que le vrai travail commence. Lorsque les tentes sont démontées, la planification, la formation et la vérification des détails commencent immédiatement pour que le prochain spectacle soit parfait pour son public.

Nous savions tous que la COP28 était la date à laquelle le cadre aurait dû être prêt. Mais ce n’est qu’au milieu de cette année qu’il y a eu un véritable effort pour travailler sur le produit. Et les décideurs sont encore moins impliqués. Aussi, lorsqu’ils sont venus jeter un coup d’œil ici, c’était comme s’ils revenaient au point de départ. Permettez à ECO de vous rappeler que pour les personnes englouties par les inondations, assoiffées par les sécheresses, balayées par les ouragans, et surtout celles qui ont le moins de ressources pour réagir, l’objectif mondial d’adaptation (OMA) fait la différence entre la vie et la mort.

Nous ne pouvons pas quitter la COP28 sans avoir obtenu de résultat sur l’AGP. Le cadre de l’AGC doit comporter des objectifs quantitatifs et qualitatifs ambitieux, assortis d’un calendrier, soutenus financièrement et alignés sur le NCQG, ainsi qu’une feuille de route claire pour la mise en œuvre de la finance.

Le financement de l’adaptation qui n’augmente pas le fardeau de la dette doit être défini et plus que doublé par rapport aux niveaux supposés de 2019. Le rapport sur le déficit d’adaptation nous a rappelé que l’échelle de financement doit être multipliée par 10 à 18 par rapport aux niveaux actuels. L’adaptation doit être incluse dans les CDN ainsi que dans les PAN. Il doit être inclusif pour refléter l’esprit des ODD et la nécessité parallèle de réduire la pauvreté. Elle doit adopter l’adaptation fondée sur les écosystèmes et les solutions basées sur la nature et reconnaître que les populations sont déjà et seront toujours à la tête et au centre des efforts d’adaptation. Les objectifs d’adaptation des infrastructures doivent faire l’objet d’un suivi attentif afin de s’assurer que les travaux sont réalisés de manière efficace et efficiente là où ils sont le plus nécessaires.

On dit que les cirques azerbaïdjanais sont les meilleurs du monde. ECO espère que les pitreries se limiteront à la périphérie et qu’au centre de la COP29 se trouvera une considération positive et réaliste des progrès vers l’orientation globale et le soutien que l’objectif mondial peut offrir dans les efforts du monde pour s’adapter à la crise climatique au fur et à mesure qu’elle s’intensifie.

ECO répète. L’adaptation ne pourrait être plus importante. Nous devons tous nous rendre à l’exposition du Brésil en 2025 en étant bien préparés pour y parvenir. Le travail commence maintenant.