Adaptation est l’âme des négociations sur l’agriculture

La production mondiale de nourriture et la sécurité alimentaire sont menaces par la variabilité accrue du climat et par la fréquence accrue d’événements météorologiques extrêmes. Pourtant les négociations sur l’agriculture n’avancent pas avec l’urgence nécessaire pour supporter les populations pauvres autour du monde, notamment celles qui sont engagées dans les pratiques agricoles, à s’adapter aux impacts des changements climatiques.

Une grande majorité de la population mondiale dépend des petits producteurs – que les changements climatiques menacent en particulier.
Tout en soulignant l’importance de l’atténuation des pratiques agricoles, les pays doivent travailler à mettre en place des garanties pour protéger la biodiversité, assurer un accès équitable aux ressources par les populations rurales, garantir la sécurité alimentaire et le droit à l’alimentation, et se baser sur les savoirs indigènes et locaux.

Les pays développés doivent reconnaitre qu’en ce qui concerne l’agriculture dans les pays en développement, la priorité reste la sécurité alimentaire, la durabilité et la résilience. Les pays doivent aussi délivrer des financements afin de promouvoir la biodiversité, la petite agriculture basée sur des principes agro écologiques, ainsi que le transfert et le développement de technologies adéquates en vue de l’amélioration de la durabilité des systèmes de production alimentaire.