La première place du Fossile revient aux Etats-Unis. Les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, et les écosystèmes fragiles sont déjà frappés par les impacts dévastateurs du changement climatique. Ce sont eux les première victime alors qu’ils en sont moins responsables. A cause de l’inaction actuelle et passée des pays développés, nous vivons la plus violente injustice de notre temps. Une faible ambition de réduction et un faible soutien pour l’adaptation implique de lourdes pertes et dommages dans les pays en développement.
Etablir un Mécanisme International des Pertes et Dommages ici à Doha est vital pour s’assurer qu’une réponse est apportée aux impacts du changement climatique. Cependant, les Etats-Unis, soutenus par l’Australie et le Canada, sabordent la question en poussant pour que la question des pertes et dommages soit traitée sous le programme de travail de Nairobi et par le comité d’adaptation.
Ici à Doha, toutes les Parties – y compris les Etats-Unis – doivent apporter leur soutien à la proposition du G77, de la Chine, des OASIS, du groupe Afrique et des PMA pour établir un Mécanisme international des Pertes et Dommages et continuer le travail.
La seconde place du Fossile va au Japon pour son inaction. Le Japon a renoncé à son engagement de réduction de 25% d’ici 2020 (par rapport à 1990) lors des discours des Ministres. En fait, le Ministre n’a précisé aucun objectif. Aucun engagement.
Le Japon a complètement ignoré la discussion clé ici à Doha, qui est : comment hausser l’ambition pour garder le réchauffement sous les 2°C ? Pas d’urgence.
De plus, le Japon n’a fait aucune promesse de financements climat depuis des années, alors qu’ils sont cruciaux. Pas d’argent.
Aucun engagement, pas d’urgence, pas d’argent. Le Japon ne vole pas sa seconde place du Fossile pour tirer vers le bas ces négociations et n’avoir que « Non, non, non »
à la bouche.